Trois mois après le Sommet de l’Action pour l’Intelligence Artificielle de Paris, Thibault Desmarest, Président de GSK France, partage une actualisation sur l’évolution rapide de l’intelligence artificielle dans la recherche et la conception de nouveaux médicaments.
Chez GSK France, l’investissement s’accélère, avec des équipes expertes à Londres et sur la côte ouest américaine, travaillant sur des technologies de jumeaux numériques et l’intégration de l’IA pour optimiser chaque étape du développement, jusqu’aux essais cliniques. L’utilisation de l’IA et des bases de données françaises offre désormais une capacité à modéliser rapidement des milliers de composés chimiques, à anticiper la toxicité et à prédire l’efficacité de nouvelles molécules, accélérant la mise sur le marché de traitements innovants.
Thibault Desmarest illustre l’impact concret avec l’exemple du cancer de l’endomètre, où GSK a pu lancer une immunothérapie innovante grâce aux organoïdes et outils d’intelligence artificielle. Pour maximiser cet impact, le partage et l’accessibilité des données sont cruciaux mais restent un défi. Thibault rappelle que l’écosystème français bénéficie d’un environnement réglementé et protégé, garantissant l’utilisation éthique des données patients – une condition clé pour développer des modèles prédictifs et renforcer la qualité des soins.
Au-delà de la recherche, l’IA est un levier d’efficacité pour les professionnels de santé : alertes, suivi patient, optimisation logistique et création de nouveaux partenariats entre industriels et start-ups. GSK agit en faveur du maintien des innovations sur le sol français, pour éviter que talents et solutions s’exportent systématiquement à l’étranger. Cette transformation de l’industrie pharmaceutique s’inscrit dans une démarche durable, éthique et tournée vers le patient.